9 Novembre 2012
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nanu — certainement; agniḥ — le feu; pramadā — la femme (celle qui égare le mental de l'homme); nāma — le nom même; ghṛta-kumbha — un pot de beurre; samaḥ — comme; pumān — un homme; sutām api — même sa propre fille; rahaḥ — en un lieu solitaire; jahyāt — il ne faut pas rester de; anyadā — avec d'autres également; yāvat — autant que; artha-kṛt — requis.
TRADUCTION
TENEUR ET PORTÉE
Si l'on maintient un pot de beurre en contact avec le feu, le beurre ne manquera pas de fondre. Or, la femme est comparée au feu, et l'homme à un pot de beurre. Si habile soit-il à réprimer ses sens, il est quasiment impossible pour l'homme de se maîtriser en présence d'une femme, fût-elle sa propre fille, sa mère ou sa soeur. A vrai dire, son esprit se trouble même lorsqu'il a adopté l'ordre du renoncement. C'est pourquoi la civilisation védique prend bien soin de restreindre les rapports entre hommes et femmes. Si quelqu'un ne peut comprendre ce principe fondamental, il doit être considéré comme un animal. Tel est le sens de ce verset.