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"Quand ce savoir illumine l’être, tout lui est révélé, à la manière du soleil qui illumine toute chose lorsque vient le jour." (Bhagavad-gita 5.16)

"Bhagavad-gîtâ telle qu'elle est"; résumé chapitre 16

La Bhagavad-gîtâ telle qu'elle est

par Sa Divine Grâce
A.C.Bhaktivedanta Swami Prabhupada
 

Résumé et Etude de Subhananda

CHAPITRE 16




Natures divine et démoniaque



    Dans ce chapitre, Krishna décrit et compare deux sortes de qualités et ceux qui les possèdent. Les qualités divines, riches en Vertu, favorisent l’évolution spirituelle; les qualités démoniaques, saturées de Passion et d'Ignorance, s’avèrent néfastes au progrès spirituel, mènent à une naissance inférieure et asservissent l’âme. Les êtres dotés d’attributs divins mènent une vie réglée, en accord avec les Écritures, et accèdent à la perfection. Mais les êtres aux attributs démoniaques agissent selon leur caprice (sans se référer aux Écritures) et demeurent prisonniers de la nature matérielle.


De prime abord, Krishna énumère les vingt-trois attributs spirituels « nés de la nature divine » (1-3). Ces attributs, nous l’avons déjà dit, sont propices au progrès vers la libération hors de l’Univers matériel. Krishna donne ensuite à Arjuna un résumé des qualités démoniaques (arrogance, orgueil, colère, suffisance, âpreté, ignorance). Krishna affirme que les qualités divines servent la libération, les attributs diaboliques poussent à l’asservissement. Il assure Arjuna qu’il n’a rien à craindre, car né « avec les qualités divines ». Ainsi Krishna l’encourage-t-Il en indiquant que son rôle dans le conflit n’est pas démoniaque, puisqu’il n’agit pas par colère, par orgueil ou âpreté. Selon les injonctions scripturaires régissant la classe sociale dont il est membre, combattre pour des valeurs religieuses est une activité pieuse, mais manquer à ce devoir serait faire preuve d’irréligion (4-5).

Krishna fait alors une description assez crue des démoniaques. En essence, il s’agit d’athées et de matérialistes qui violent les préceptes des Écritures réglant la conduite humaine, aux niveaux social et spirituel. Ces êtres voient le monde sans but ni fondement et sont donc enclins à des actes aussi capricieux que destructeurs. Pour eux, le but ultime de  la vie serait de satisfaire nos sens. Fascinés par l’éphémère, le matériel, enchaînés par de multiples désirs, ils entassent des richesses coûte que coûte. Suffisants, concupiscents et arrogants, leur angoisse ne connaît pas de fin (6-18). De telles personnes, renaissant au sein des espèces inférieures, « sombrent dans la condition la plus sinistre », et ne peuvent jamais approcher Krishna (19-20). Tout être sain d’esprit, nous prévient Krishna, doit renoncer à la concupiscence, à la colère et à l’avidité, « trois portes qui ouvrent sur l’enfer ». En évitant celles-ci, on peut s’élever à la réalisation spirituelle et « le but suprême » (21-22).

Krishna conclut en disant que quiconque vit selon son caprice, sans suivre les préceptes des Écritures (conçus pour nous élever vers la réalisation du soi), n’atteint ni la perfection ni le bonheur; par contre, qui comprend les préceptes védiques et mène sa vie en conséquence s’élève graduellement (jusqu’à la perfection spirituelle) (23-24).

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